Affichage des articles dont le libellé est Velours. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Velours. Afficher tous les articles

13 février 2014

J.18 - The Velvet Bow

Une expérience assez traumatisante, je dois dire.
Oui, un calvaire, que j'avais en premier lieu grandement sous-estimé, 
"Oooh, mais c'est tout simple, suffit d'appuyer sur le bouton !"
Mais non. Mais non.
Chers enfants, cet article que vous lisez en ce moment même, a pour objet, bon d'accord une tenue, mais surtout :
Un baptême. Sacré.
Le premier shoot en "selfie". Le premier, et j'espère, assez vainement, le dernier.
Parce que non, non, non il ne suffit pas d'appuyer sur les boutons de l'appareil photo aléatoirement pour faire des photos incroyables, et en bref, je m'excuse d'avance si la qualité des clichés qui suivent fait légèrement "tache". 
Après tout, il y a des hauts et des bas à tout.
Cette tenue est une des plus anciennes de ma garde-robe, inaugurée au collège, portée très régulièrement à mes débuts au lycée, caractéristiques d'une de mes périodes vestimentaires je qualifierai de.. Bicolore.
En effet, ceux qui me connaissaient pourraient témoigner qu'il était extrêmement rare de me voir porter plus de deux couleurs dans le même outfit, peut être trois de temps en temps, mais.. jamais d'avantage. 
C'était sympathique, ardu de trouver LE jean assorti à la couleur près au petit détail du pull pour ne pas dépasser ce quota de teintes parce que sinon attention faute de goût monumentale, mais.. oui, plutôt sympathique. 
Moi ? Maniaque ? Noon.
Une petite bague lapin, j'avais l'intention de la mettre pour mon post à la "Alice in Wonderland", mais il se trouve que cette petite bête s'était sournoisement cachée dans un des ramassis d'immondices qui recouvrent le sol de ma chambre. J'ai été très heureuse de la retrouver, et je suis fière de vous annoncer qu'il ne reste plus que cinq ou six bagues manquant à l'appel dans mon coffret à bijoux. 
Un jour je rangerai, je fouillerai, je les récupérerai. Un jour.
 Je porte donc des "antiquités", à savoir un pull acheté chez kookai il y a fort fort longtemps et un jean du rayon enfant (je ne sais pas trop si je dois me réjouir ou non du fait que la taille 14 ans m'allait à merveille..) de Comptoir des Cotonniers, qui ne sert ici qu'à rappeler le noeud rose du top (imaginez moi dans le magasin en train de comparer les couleurs des deux pour être sure de ne pas me tromper).

 Et puisqu'il manquait une touche vintage au tout, laissez moi vous introduire à mon nouveau bébé de chez Emmaüs, un des trois petits noeuds de velours sur lesquels j'ai craqué.

En fait, si on analysait la psychologie de cette tenue, on pourrait dire qu'elle est représentative de mon manque de chocolat, exprimée subtilement par une ressemblance frappante avec un Oeuf de Pâques.

31 janvier 2014

J.15 - Il faut tenter de vivre.

Le vent se lève.

J'y suis enfin allé, après des mois d'attente, j'ai enfin pu le voir, le regarder, ce dernier chef d'oeuvre, cet ultime rêve d'Hayao Miyasaki, du japonais Kaze Tashinu, et pour tout vous avouer, j'écris cet article en faisant tourner en boucle toute l'OST du film.

Je ne m'étendrai pas dessus, en effet, moi qui trouve toujours des critiques à formuler sur tout et n'importe quoi, je n'ai rien à dire, rien à dénigrer, toute l’œuvre est réalisée avec une perfection digne d'un maniaque dégénéré, sa beauté, sa poésie qui domine par dessus tout, sa tristesse sans verser dans le larmoyant, sa réalité historique si bien rendue au travers de ses dessins, jusqu'aux doublages en français de grande qualité (même si cela ne m'empêchera absolument pas d'aller le revoir en Version Originale, juste histoire de), oui tout.
À par ce gamin tellement adorable dont le cerveau n'avait de toute évidence jamais grandi et qui avait passé tout le film à beugler.
Qu'est-ce que c'est mignon à ces âges.

 Pour revenir au sujet initial de ce blog..


Une tenue relativement différente de ce que j'ai pu vous proposer jusqu'à maintenant, en particulier du point de vue des couleurs.
Je crois que c'est bien la première fois en 15 OOTD que je met du rose, c'est fou non ?
Bon pas tant que ça en fait.


Il y a deux raisons pour lesquelles je tenais à vous présenter cet outfit, d'abord parce que j'adore ces teintes, tout simplement, je les trouve à la fois joyeuses sans trop agresser le regard (quoique le pantalon est pratiquement fluo mais on va faire comme si), et que je voulais changer du bordeau/noir/blanc/bleufoncé qui fait mon quotidien, je commençais à en avoir assez de ces tenues hivernales, sans vie, sans optimiste, presque dignes d'une dépressive.

Et, last but not least... Il fallait bien que je vous montre au moins une (des nombreuses, quoique pas trop non plus au vu de mes attentes) acquisitions des soldes, juste histoire de créer l'illusion que je me renouvelle de temps en temps.


Ces nouveaux venus dans mon placard se trouvent donc être le pantalon rose/fushia en velours de chez Sandro (j'ai pris le même en bleu électrique héhé) et la petite gourmette dorée.

Je les adore. Sincèrement tous ces petits bijoux avaient fait ma journée, j'étais rentrée dans la boutique déprimée, avec l'esprit sombre, l'idée que de toute façon les soldes étaient bien pitoyables cet hiver et que je n'allais rien trouver de bien intéressant.
Puis la vendeuse a parlé, a transmis une décision de la providence, le miracle, l'annonce du paradis terrestre, en une toute petite phrase bien envoyée :
 "Tous les pantalons sont à vingt euros jusqu'à ce soir !"
Oui, nous parlons bien de Sandro et j'ai halluciné en voyant sur l'étiquette que le prix de base de ces mêmes jeans se situait dans les 170 euros.
Le paradis terrestre je vous dis.


Une petite bague trouvée à Emmaüs (encore et toujours..) qui semble représenter une hyène, il faut bien que je fasse suite à mon obsession des bijoux animaux.


Outfit :
Sweater : Kookai
Pants : Sandro
Bag : Lorenzo
Jewerly : Sandro, Emmaüs and H&M 

 Photos par : Cyrielle Dutertre.