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30 novembre 2014

J.73 - Silent Symphony

 Une petite portion d'espoir. Petite. Toute petite.
L'attraperez-vous ? 
artistic photography of a fashion blogger playing violinElle est vraiment minime. Étriquée. 
Elle est insignifiante, presque imperceptible. Un petit fragment de néant.
La saisir. L'attraper.
De toute évidence ? Illusoire, et même impossible.


Un Si bémol, joué pianissimo, une corde de violon à peine effleurée, une goutte de musique au beau milieu de l'océan de bruitages continus.
L'entendrez-vous ?
 La réponse sera oui.
Das sheep playing violin - portrait photographyUne explication ? Je n'en ai aucune.
Le fait est là.

Vous vous figerez, un bref instant, le temps de déterminer la source du phénomène, le temps d'attendre une suite éventuelle, peut être une autre note, peut être une gamme, une arpège, un sonnet, une symphonie ?
photo Bordeaux, joueuse de violon sur le miroir d'eau
Ou au moins, le temps de savourer, de vous approprier ce son si singulier :
En d'autres termes ?
Le temps d'attraper ce qui pourrait s'apparenter à une parcelle de néant.

photographie artistique au miroir d'eau de Bordeaux

Une petite portion d'espoir. Vraiment toute petite.

Vous étiez parfaitement capable de vous en emparer.
Vous le faites à chaque instant, et avec chaque pan de "presque rien", chaque son, note, écho, chaque détail à valeur infinitésimale dont l'ensemble constitue votre quotidien.

portrait de la blogueuse mode Das Sheep avec un violon, à Bordeaux
Pourtant, vous l'avez laissé s'échapper. 
Pourquoi ? Je ne sais pas. Je ne vous comprend pas. Peut-être aurait-ce pu changer votre vie. Peut-être auriez-vous pu faire de vos rêves les plus fous des réalités. Ou peut-être pas, qui sait ?

Il aurait fallu l'attraper pour le déterminer.
photographie de la blogueuse mode Das Sheep dans la brume du miroir d'eau de Bordeaux


Photos : Knas



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23 novembre 2014

J.72 - Be it.

Un genre de course poursuite. Une traque.
La cible ? Vous ne la connaissez pas. Vous vous en foutez. 
Ce pourrait aussi bien être le néant, ce pourrait aussi bien être moi, et surtout,portrait photography of the fashion blogger das sheep
Ce pourrait aussi bien être vous.



Une traque. 
Un regard, une rue, une recherche, la discrétion, à tout prix.
photography of das sheep in a casual outfit of the day
Une traque. Votre traque, 
Toutefois faites attention,
Dans le statut proie-prédateur, rappelez-vous, personne ne vous a dit où vous vous situez.
head to foot photography, das sheep's outfit with trench coat and orange pants
Restez aux aguets. Toujours. 
Soyez dans votre action, plus que vous n'avez jamais été.
head to foot das sheep photography, running in the street in trench coat, with a tote bag and orange pants
Laissez tomber vos réflexions, vos déductions, votre humanité. Tout cela ne vous servira plus à rien si c'est vous qui vous faites attraper.

L'ennemi ?
Vous ne le connaissez pas. Vous devriez peut-être.
Ce pourrait aussi bien être le néant, ce pourrait aussi bien être moi. 
Non. Surtout,
portrait photography, fashion blogger with curly hair and golden necklaceL'ennemi, le votre, ce pourrait aussi bien être vous.


OUTFIT :

Top : Petit Bateau
Pants : Tara Jarmon
Coat : Gerard Darel
Shoes : Zara
Bag : Eleven Paris
Necklace : Aliexpress

Photos : Knas



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5 novembre 2014

J.71 - Free from Freedom


"Je suis libre."
Elle entendait cette suite de mots.
Elle souriait; 
C'était beau. 
Black and white portrait photography of das sheep
Elle aimait particulièrement cette sentence, bien qu'elle n'en saisisse pas l'entière signification.



Rectifions. Elle en connaissait la définition stricte, c'était évident. Le fait est, qu'à l'instant, que l'individu à l'origine de ce concetto, soit en face d'elle, mais surtout, derrière des barreaux, la déroutait totalement.
"Non monsieur.. vous n'êtes pas libre. Actuellement, vous êtes enfermé.. Vous êtes dans un centre pénitencier. Des grilles vous séparent du monde extérieur, vous n'avez aucune possibilité d'effectuer vos mouvements sans contraintes. Vous n'êtes pas libre."
Cette répartie là, elle la gardait pour elle. Elle ne tenait pas à l'énerver ni à l'enfoncer dans son malheur. Au point où il était, un peu de rêve ne lui ferai pas de mal après tout, alors, eh bien, pourquoi pas.

Ce dont elle ne se rendait pas compte, c'était à quelle point elle se leurrait. 
Personne n'était plus libre que lui, et il était aussi possible que personne ne soit plus prisonnier qu'elle.
En termes de barrières divisant un espace, lequel des deux côtés, oubliettes ou extérieur, était celui qui correspondant à la "Liberté" et l'autre à la "Captivité" ?
On aura beau parler en comparaisons de superficie et en toute sorte de choses bien compliquées, la véritable réponse était bien probablement aucun des deux, et même..

Cela n'avait au final que peu d'importance.
Cet homme là ?
Il était libre, et il le savait.

Que son champ de déplacement soit restreint à cinquante, dix ou deux mètres à la ronde n'entrait pas en ligne de compte, car rien ne pourrait le contraindre de ne pas effectuer les mouvements dont il aurait le désir, et rien ne saurait l'empêcher de courir un marathon là maintenant tout de suite, quitte à tourner en rond dans sa cellule autant de fois qu'il le faudrait.
Cet homme là ?
Il avait décidé d'être libre, de réaliser tout ce sur quoi ses désirs, même les plus fous, se porteraient, d'être l'individu qu'il aurait envie d'être, et ce, au détriment de toute limite, de toute loi; c'était d'ailleurs bien cela qui avait conduit à son incarcération.

Pouvait-on en dire autant d'elle ?
Bonne question. Ce n'est pas à moi de le dire. Cela ne me regarde en rien.
Moi, tout ce que je sais c'est qu'elle en possédait le choix, embrasser ou réfuter cette liberté : 
C'est indéniable, et tout le monde l'a. Un genre de liberté fondamentale, on dira.

Après, quant à savoir quel était-elle, si seulement sa pensée s'était déjà arrêtée sur une décision..
Allez savoir. 
Je crois bien que je ne m'en préoccupe pas.



OUTFIT :
Top (already here) : River Island
Jacket : Gerard Darel
Jeans : H&M
Sneakers : Dr Martens

Photos : Knas



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29 octobre 2014

J.70 - Something Fishy

C'est bizarre. 
Il y a quelque chose qui cloche.. Vous ne trouvez pas ?
fashion photography, portrait, classy casual outfit of the day in a retro shop
Un truc étrange, insolite. J'sais pas. Une impression. 
Trop calme. Trop vide. 
Il n'y a.. rien.
casual outfit with white shirt, boyfriend jeans, brown cardigan
Personne pour perturber, aucun chieur à l'horizon..
Inhabituel.
..Rien ? Pas possible. 
Details of the outfit, jewerly, single earring, deer necklace
C'est forcément une combine, une machination..
Ya l'anguille qui va surgir de dessous son caillou pour tout exploser.. faut être lucide. 
Imaginez.. la paix, tout ça, ça serait trop beau.. 

Non. C'est pas crédible. 
fashion blogger, classy, vintage look
Pas moyen.. c'est trop fort pour des petits soupçons.
Un piège. C'est sur. Limpide.
Qui, comment, pourquoi ? Aucune idée, mais.. 

Ouais. Non. Ils m'auront pas. 
Ce piège, ces artifices.. Ce paradis, là ? Ils me feront pas croire à cette fiction.
Rester calme. Les attendre, ici, de pied ferme.
Faire semblant. Faire comme si, jouer son rôle d'empoté. 
photography of the fashion blogger das sheep, outfit including theyskens theory 's boyfriend jeans, a white shirt, oxford shoes
Patienter. Des heures, des années, pas grave, faut bien qu'ils en sortent un jour du caillou.
Inverser le rapport prédateur à proie, guetter, dégainer,
Patienter... Et puis.., enfin.. et.. 
Bang
Plumés.


OUTFIT :
Shirt : Vintage
Cardigan : 123
Jeans : theyskens' theory
Necklace : Aliexpress.com
Earring : Promod (old)

Place : 
Degrif' Mode 
59 rue du Loup
33 000, Bordeaux



Photos : Knas



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20 octobre 2014

J.69 - Lost in thought

 Dis, tu crois qu'on se retrouvera un jour, tous les deux ?
Tu crois qu'un jour, comme là, là, dans cette rue, par la fenêtre, je te verrai, je t'apercevrai,
Et puis, et puis.. Je ne sais pas. 
Je suis sensible, un peu trop même.. Tu me connais. 
Je ne saurai pas trop comment réagir. Je pleurerai d'abord, sans doute, de joie, de soulagement, de l'arrachement de cette peine si coutumière qu'elle en était devenue rassurante, d'un peu de tout, de beaucoup pour rien. Et puis..


Et après ? Tu ne devines pas ? 
C'est pourtant évident.
Je sortirai, peu importe les larmes que je n'aurai pas le temps d'essuyer, je me jetterai dans tes bras, et ce sera fait : je ne te relâcherai plus jamais, et ça, tu sais comment je suis, je m'y tiendrai."

      Un fragment de conversation, pêché, très, trop profond pour ne recueillir plus d'une minuscule portion de l'immense intégralité, au creux des pensées de la jeune créature.
photography, das sheep, retro outfit, russian scarf, parisian building in the background        Un discours silencieux, sans destinataire, ou, rectifions, car il y en a un, mais celui ci est absent, et parce que la télépathie n'a toujours pas été démontrée comme existante, toute réponse de sa part pourrait ainsi être prise comme hallucination auditive, comme signe de démence, comme un début de fin, comme quelque chose qu'il vaut mieux ne pas espérer. 
En bref ? Un monologue, comme une prévision, un fantasme confus de conciliabule entre une fillette et son amant.

"T'y crois toi, qu'on sera réunis, que "Nous deux", bin ça deviendra un mot singulier;  puis le singulier, c'est bien connu, ça peut pas être séparé, et dis, tu peux m'affirmer pour sur qu'on se retrouvera ?
Certain ? Parce que moi, moi je.. Mais si tu n'es pas là ? Et si je reste ici, je t'attend, mais tu ne viens pas ? Et si je te cherche, ici, partout, sur Terre, au ciel mais que je ne trouve rien qui soit Toi ?
Et si tu m'oublies ? Et si tu m'as déjà oublié, si je ne suis plus qu'un reflet flou du passé, si tu ne sais plus qui je suis, et si tu n'arrives même plus à te représenter mon visage, le visage de celle qui t'aime, qui est folle de toi, le visage de celle qui t'attend, de celle qui fait de son mieux pour ne pas changer, pour que tu puisses la reconnaître, dans dix minutes, dix jours ou dix ans..  J'ai peur.. J'ai tellement peur, tu ne t'imagines même pas.
photography, details of the outfit, russian shawl, wood necklace
Pourquoi es-tu parti ? Pourquoi m'avoir abandonné dis moi, pourquoi ?"

Pour pouvoir réellement comprendre cette situation dans son contexte, une réponse du principal concerné aurait été la bienvenue. 
Or, celui était absent.
     
      Ainsi, pendant que cette tempête d'hystérie grondait pour la fillette désespérée, confortablement installé dans le bistro du coin, l'homme qui l'avait laissée à peine une heure auparavant, le pauvre; il n'avait aucune idée du drame qu'il avait provoqué; dégustait sa bière, et ne pensait à rien, tout simplement.

Photos : Knas



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12 octobre 2014

J.68 - Raindrops

Portrait de la blogueuse mode das sheep, noir et blanc
 "Elle n'est pas bien méchante vous savez... Juste un peu timide. Renfermée.
Le social, c'est tout sauf sa tasse de thé. Pour vous dire, ça l'a jamais été.




Elle aime bien rester seule vous savez.. Rêver... Contempler des réalités qui n'ont jamais existé. 
Je la surprend, bien souvent :
Elle est immobile.. elle observe.., des objets anodins.., ou le ciel, ou le vide.., ou tout à la fois.
Elle est comme passionnée.., c'est adorable.. Non. 
C'est terrifiant.
photographie, tenue entière de la blogueuse mode das sheep, k-way petit bateau, robe à carreaux

Elle est peut-être malade, mais bon.., elle a toujours été comme ça.., alors bon..., vous voyez, nous, on s'y est habitué..

Comment ça se fait ? ..Je saurai pas trop comment l'expliquer. Moi.. je crois que son esprit, son bon sens, sa conscience, sa lucidité,.. ils se sont égarés. Ils se sont séparés, à un moment.. à sa naissance sans doute.. une dispute, un conflit.. il y en a partout de nos jours des conflits, alors pourquoi pas ? ..Et, ils s'en sont allées.. ils ont laissé son corps abandonné, ..et, ils sont partis. Et c'était fini.
photographie, noir et blanc, blogueuse mode das sheep, outfit entier, ciré petit bateau, robe asos à carreaux, derbies, nœud dans les cheveux
Après, quoi, où ils ont bien pu se fourrer.. ces cons.., ça j'en ai aucune idée.
Certes.., c'est qu'une hypothèse, c'est du vent, c'est rien, mais quand même.., regardez ça, ..y a aucun lieu de le nier ! Elle existe.., elle est là, ici, avec nous, mais.. elle n'y vit, elle n'y voit pas. 
Son fort intérieur, au dessus, au dessous, ou très loin, on s'en fiche, il est ailleurs.

Alors, vous rongez pas les sangs.. c'est pas qu'elle vous supporte pas la petite bête.., c'est normal si elle reste muette.. C'est triste, c'est tragique, certes.., mais moi, je pense que pas tant que ça.
Moi, je pense que, elle murmure, qu'elle parle, qu'elle s'exprime, qu'elle crie, non, pas un cri.. ni un hurlement.., mais un chant.
Voilà.. un chant.. Moi vous savez, je pense qu'elle chante de là où elle est.. 
Je pense que, même divisée, au dessus, en dessous.. peu importe, ailleurs.. qu'elle chante; qu'elle est heureuse.
photographie, détails de la tenue, richelieues noires, chaussettes grises, robe à carreaux, ciré petit bateau, sac à dos noir
Et à partir de là, c'est n'est plus si grave si on ne l'entend pas."

OUTFIT :
Rain coat : Petit Bateau
Dress : ASOS (vintage)
Leather skirt : American Apparel
Shoes : André
Bag : Hexagona
Headbow : Vintage (Emmaüs)
Photos : Knas



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5 octobre 2014

J.67 - Silent Hopes

"J'en ai assez. 
J'abandonne. 
Laissez-moi. 
Je n'en veux plus. Je n'en peux plus."

Vous n'imaginez pas le rêve que ce serait pour moi de prononcer cette petite suite de propositions.
Une tentation, incroyablement puissante, un cri, un hurlement de sincérité fracassant les parois d'un cœur à coups de bélier pour s'en évader,
Imaginez-vous. 
S'affranchir. D'un coup. 
Bam. 
Fini les rêves factices, les projets d'avenir ambitieux, ennuyeux, les plans issus d'un endoctrinement général et constant. les contraintes, les efforts à fournir, tous ces froufrous dont il faut s'affubler, que ce soit pour plaire ou pour satisfaire tous ces gens dont vous vous contrefichez.

D'un coup. 
Bam.
"Je suis libre. 
Libre. 
Libre de m'enfuir, libre de m'en aller, partir, dégager et vite, libre d'aller vivre en Alaska au Japon ou en Corée. Libre d'être seule, de savourer ma solitude, de contredire le con qui a dit que l'humain devait vivre en communauté. Libre d'arrêter de gâcher mes années, de rattraper tout ce temps perdu, ou du moins d'essayer. Libre d'exister, oui d'exister et de vivre, enfin et pour de bon.
Je suis lâche ? Eh bien tant pis. Je suis libre, et ça suffit."

Un sanglot, un espoir fragile, peut-être ma dernière réelle liberté.
Je ne sais pas. 
Peut-être un jour, vous pourrez lire son ébauche dans mon regard, si ce jour, vous le soutenez assez longtemps pour le percer. 
Pour autant, vous ne l'entendrez, vous ne le percevrez jamais assez pour vous en emparer. 
Vous savez quoi ? 
Il est bien trop précieux que vous me le détruisiez.

OUTFIT :
Jacket : Romwe (here)
Shirt : Pablo
Pants : Zara
Shoes : André
Bag : Salamander



Photos : Knas



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28 septembre 2014

J.67 - Wine whisper


Un regard. Une vision.
Un jeune fille. Elle est là, elle est seule.
Elle est étrange. Un peu exclue, hors du monde, singulière. 
Elle attend. Elle espère.
L'objet de sa pensée vous est inconnue, mais ce n'est pas ce qui vous préoccupe précisément.
Elle est étrange. Bizarre. Elle vous obsède. 
En fait, vous êtes juste incapable de décider, la trouvez-vous belle ou laide à regarder ?


Vous la fixez, presque irrespectueusement, encore, toujours, et concentré sur vos dilemmes superficiels, vous ne vous rendez pas compte de la tempête qui gronde au fond d'elle. 
Cette jeune fille, elle est là. Elle attend. 
Elle attend quelqu'un, ou bien quelque chose.
Un objet de ses vœux, mais elle s'en doute, il ne viendra jamais. 
Alors quoi ? Ce n'est pas grave. Elle est têtue, elle est bornée, et elle a tout son temps.
Elle ne vous a pas remarqué. Seriez-vous invisible ?
Non.
Elle est trop concentrée, ou alors, tout simplement..
Elle n'existe pas, vous hallucinez.
Dans tous les cas, que ce soit réel ou fiction, 
Un regard, une vision et vous la percevez.
Elle est là, entité étrange, présence singulière, voilà tout : 
Elle attend.




OUTFIT :
Top : Cyrillus 
Skirt : Vintage, Emmaüs
Shoes : André 
Hat : Caroll (previously here)





Photos : Knas



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