
Enfin, je n'en sais rien. Je ne suis pas sure. Peut être pas.
Un rêve.

Un joli songe, comme le doux aveux d'une idée, de celles qui voudraient s’évader.
Un rêve. Regardez, juste là, en dessous de l'eau.

Un rêve ? Une trêve, un instant de durée brève, hors de cette vie, purgé de sanglots.
Une issue de sortie, il suffirait d'y plonger.
Il suffirait juste d'y plonger, se loger, au fond, juste là, au creux de ses vœux.

Et s'envoler, enfin. Qui ne l'a jamais souhaité ?
Fuir, se faire fauvette ou faucon,
Ne plus supporter ce sort d'oisillon sequestré dans l'objectif de l'artiste à l'inspiration estropiée.

Vivre, en définitive, vivre à en être ivre, vivre sans limites, sans réserve, sans fond.

Vivre pour rêver, car c'est tout ce qu'on conserve avant de crever.
Vivre ses rêves, et puis quoi ?
Et puis, prenez garde, par dessus tout, laissez réveil demeurer fiction.

OUTFIT :
Top : Mango (old)
Midi denim skirt : Zara
Hat : Gift
Oxford Shoes : Old
Bag : Vintage (Emmaüs) (seen here)
Le pourquoi du comment :
- Par rapport au texte légèrement suicidaire ( qui n'est pas sans rappeler les aventures de notre petit marin), on comprendra mon désespoir avec l'imminence de la rentrée : "terminale", "spé maths", "travail", trop de termes un brin trop barbare pour ma sensibilité..
- Pour la tenue, retour dans des tonalités rétro et vintages (vues aussi ici, et là par exemple) avec des teintes plus que classiques, de brun et de marine, des coupes presque caricaturales. Le twist ? Un bon coup de frais à la jupe midi si prisée l'hiver dernier en la détournant à coups de denim.
- Le spot ? Lac du bois de Vincennes, et pour l'anecdote, je ne sais pas vraiment si les autres visiteurs me dévisageaient pour ma grande beauté, ou plutôt parce que dans mon habileté naturelle, je ramais à l'envers..